By Fanny, le 29 Septembre 2017
SÉJOUR DANS LA VALLÉE SACRÉE
17 Septembre
Petit-déjeuner-pas-du-tout-petit au bord de la piscine du Nazarenas (on ne change pas une équipe qui gagne!), check out
à $0, et on enjambe le nouveau joujou – la Honda Transalpe 700 – direction The Sacred Valley, mais cette fois pour quelques jours! Il fait trop beau, et c’est super sympa de redécouvrir les routes déjà empruntées, cette fois sous le soleil. Une bonne heure plus tard, nous arrivons au dernier hôtel Belmond de la liste Péruvienne, le Belmond Rio Sagrado. C’est un vrai petit havre de paix au bord de la rivière! Ca s’annonce relaxant!


Nous intégrons notre joli bungalow où une adorable note de bienvenue nous attend, avec des petites gourmandises. « C’est beauuuu! » « Regarde la salle de bain de dingue! » « t’as vu la rivière?! » « Oh sur ta droite, deux alpacas bien dodus qui courent!! »
Nous allons suivre les précieux conseils des collègues et se relaxer… Petit massage au spa, baignade dans le jaccuzzi bouillant sur la terrasse (la rivière est magnifique mais gelée donc on se retient de s’y jeter.
#BelmondFamily❤️

Nous rendons ensuite visite au concierge qui nous recommande une excursion en rafting le lendemain. Why not!
Encore une première pour nous deux.
Coté Saint-Martinois, c’est encore des mauvaises nouvelles. Après Irma et José, Maria décide de faire son entrée. Déjà classée catégorie 5, elle passe à priori plus proche de la Guadeloupe & de la Martinique, ainsi qu’en plein sur la Dominique, mais notre friendly island va quand même avoir du vent (à hauteur de 150 km/heure visiblement) ainsi que de la pluie. Et pour un territoire fragilisé, c’est pas la joie. Je pense à la maison de Cul de Sac et à son toit éventré. A quand la fin?
18 Septembre
… Et rien que pour vous, en avant première, une photo collector qui révèle tous nos atouts!!
"Ah qu'ils sont beaux..."
Du coup, ce matin, c’est rafting! Descente sur la rivière d’Urubamba. Nous sommes super bien équipés : combinaisons, crocs, vestes, gilets de sauvetage et casques. Personnellement, j’ai choisi de garder mes chaussettes. Juste pour compléter le style comme il se doit.

On commence à détester le concierge et ses recommandations… Mais on rigole bien! La déscente est un peu longue et molle, malgré que le guide nous donne de nombreuses anecdotes sur l’histoire du coin (et sur les Incas évidemment). Au bout d’une heure, on commence à se dire que leurs rapides c’est de la rigolade.

"
Au moins, on ne sera as mouillés!
… Et encore une fois nous avons loupé une occasion de nous taire! 10 minutes avant la fin, notre charmant guide nous explique que nous arrivons dans le vif du sujet, soigneusement réservé pour la fin, car la rivière est gelée. Sans blague!
Nous enchainons donc un rapide « classe 2 », puis deux « classe 3/4 » (classés sur 5). Et nous sommes trempés! Et je suis GELÉE. Merci les chaussettes mouillées!! Trop la bonne idée! 🤦🏻♀️ En somme, nous avons bien rigolé.
Retour au bercail, light lunch à l’hôtel et on retrouve la moto chérie pour partir se balader. Objectif : visite des "salines de Maras" . Ca va nous rappeler celles de Guérande tiens!

Et une fois encore, nous n’avons pas été déçus du voyage! Et une fois encore, la nature est vraiment suprenante! Plusieurs centaines de petites terrasses s’étagent à flanc de montagne. La source coule, l’eau se dispatche dans les bassins et le sel sèche en attendant d’être récolté par les familles de la communauté paysanne du village. Une vraie économie locale, et le tout à plus de 3000 mètres d’altitude. Brillant!
Un petit tour au marché à la sortie pour ramener du sel (quand même!), puis on repart à bord de la Transalpe.
Le coucher du soleil n’est pas loin, la lumière est magnifique et on decide de se laisser guider par les chemins sur les crètes des montagnes. Trop chouette! Les sensations sont presque mieux que le rafting du matin.
On n’est définitivement pas faits pour les excursions organisées… Mais pas de regret!
Le soir, nous nous installons au bar avec nos ordinateurs. On a du boulot! Oswen bosse sur les photos et les vidéos (qui arrivent bientôt) et moi je prends mes marques sur la plateforme du blog (c’est là qu’il est né!). Pour l’instant, j’avais écris quotidiennement, mais en version traitement de texte uniquement.
Le moral des Saint-Martinois n’est pas au beau fixe. Le passage de Maria les a un peu abattu… Mais ils ont vite remonté la pente.
19 Septembre
Réveil matinal, on prend la moto jusqu’au village d’Ollantaytambo, dont on nous a tant parlé! Il fait super beau, et étrangement chaud! Le village est adorable et super typique.


En rentrant, nous rencontrons la directrice du Rio Sagrado qui nous tombe dans les bras, heureuse de faire notre connaissance, et désolée de la situation à Saint-Martin. Ca fait chaud au coeur…
L’après-midi, on fait un pouf dans la piscine chauffée avant de se refaire un petit tour en moto (comment s’en lasser?).
Le soir, on reprend nos tabourets attitrés au bar, toujours avec les ordis. Nous avons déjà nos petites habitudes! Le barman, devenu lui aussi notre préféré, fait passer Oswen derrière le comptoir pour qu’il nous fasse lui même nos pisco sours. Je crois qu’à notre retour, nous n’aurons de choix que de vous faire goûter ce délicieux breuvage!



20 Septembre
Ce matin, nous reçevons un email d’Expedia au réveil : notre vol de retour initial, le 17 Octobre, est annulé. Copa Airlines
maintient le vol Lima – Panama mais après, c’est niet. Même dans un mois, le retour à Saint-Martin s’annonce compliqué…
Anyway, il fait encore super beau. Trop envie de faire des câlins et des bisous aux alpacas du Rio Sagrado : des vraies peluches vivantes! J’essaie de négocier un rappatriement à Saint-Martin auprès d’Oswen, sans beaucoup de succès… On flâne un peu à l’hôtel et on taille la route, sans vraiment d’itinéraire précis. On s’engouffre donc vers les hauteurs d’Urubamba, où on y passe quelques heures, seuls au monde et si haut qu’on atteind presque les glaciers! La vue panoramique sur la fameuse Sacred Valley est exceptionnelle. C’est à nouveau un moment magique.
En redescendant, on se partage une cerveza fria au soleil, en bord de route d’un minuscule patelin. Les villageois ont tous un sourire accroché aux lèvres. Cette sensation de sortir des sentiers battus et de visiter le Pérou à notre manière est exquise.



Avant de repartir sur Cusco, nous faisons un stop à Moray, un autre site archéologique Inca majeur de la région. On dirait un amphitéatre, mais il s’agit à vrai dire d’un lieu de recherche agricole. Ils faisaient à l’époque des récoltes différentes en fonction des terrasses et de leur altitude.
La route est encore une fois superbe à l’allée, et au retour. La moto permet vraiment de passer partout et donne un champs de vision inégalable.


Une fois arrivés à Cusco et de retour au Belmond Palacio Nazarenas, on part déposer notre ENORME sac de linge sale à la laverie et on file dîner chez Pachapapa. Ce petit restaurant péruvien est situé dans un quartier typique de la ville, non loin du centre. On monte une ruelle escarpée, avant de se retrouver sur une petite place. Et c’est là! Salle en plein air sous les étoiles, avec des chauffages mobiles (très) éfficaces et des couvertures douillettes délicatement posées sur les genoux. Même pour des frileux professionnels comme nous, il fait bon! Le four à pizza en pierre ajoute aussi de la chaleur à l’ambiance générale. Oswen teste enfin le fameux « Guinean pig » (cochon d’inde rôti), LA spécialité du coin, quant à moi, la pizza ne me résiste pas.
Allez, buenas noches a todos! Hasta mañana baby!