By Fanny, le 24 Septembre 2017


LAC TITICACA & PUNO

5h50 : nous ouvrons les yeux après une nuit plutôt paisible. Ça a du bon de ne pas se connecter à Facebook et aux différentes moyens de communication (plus ou moins fiables, mais définitivement tristes et angoissants) avant de se coucher…

Nous sortons la tête de sous la couette, et ce n'est qu'à ce moment que nous réalisons que nous sommes sur le fameux, le grand, le haut (3800 mètres d’altitude), le beau lac Titicaca. Il est majestueux. La lumière orange du petit matin nous pousse à sortir du lit en vitesse mais le temps qu’on enfile notre équipement-anti-froid, il est trop tard pour les jolies photos. 

Tant pis. Nous sortons de notre hutte, et nous nous baladons sur notre petite île privée, avant de prendre notre super petit déjeuner.
Pour la suite de la journée, César nous a réservé un programme de rois! Pour commencer, sa femme nous habille en tenue traditionnelle et nous explique leur histoire à travers des tissus qu’elle a cousu à la main. Un grand et doux moment.
Puis Mister C. nous invite à bord de sa barque pour partir à la rencontre de sa communauté. 

Waouhh! Ils vivent donc encore comme ça, en 2017, par ici?! 

La matinée est rythmée par une balade sur l’eau, par la rencontre des villageois d’une des 90 îles Uros, par l'apprentissage de la cuisson du poisson du lac et enfin, par l’explication concernant la structure de chaque île (judicieux!). 

Ceci étant fait, nous rentrons au bercail et déjeunons tous ensemble, avant de repartir sur Puno. C’est presque triste de quitter César, sa famille et sa petite île flottante. En moins de 24 heures, nous avons réussi à  nous attacher à tout ce petit monde qui vit chichement mais si humblement.
Puis retour à Puno, arrivée à l’hotel et re-connexion immédiate. Boule au ventre rien qu’en regardant la liste de messages et de notifications qui nous attend. 

Pitié, faite que les nouvelles soient bonnes.

On sait que José est en route pour Saint-Martin (les cyclones ont pris un abonnement chez nous ou quoi?!) et que l’insécurité sur place ne s’arrange pas, au contraire. Mais bonne nouvelle! Ma tante a miraculeusement pu avoir ma mère au téléphone. Encore une fois... Ils vont bien. “Elle avait une bonne voix”. 

Nous prenons une douche chaude (ah la chaleur! Quel bonheur!) et ressortons ensuite dans Puno pour se mettre quelque chose sous la dent. 
Ça n’a pas loupé, la re-connexion avec le monde extérieur nous noue la gorge et nous n’avons plus qu’une envie, aller nous coucher en espérant que demain, les nouvelles seront meilleures. José, you’d better go AWAY. Please?

Le 9 septembre, c’est par .

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TOUT EST LÀ